Pourquoi doit-on choisir entre tradition et évolution ?
Pourquoi être limité à un choix ? Souvent, il nous est imposé. Dans cette vidéo, je vais vous expliquer comment vous pouvez évoluer sans trahir la tradition.
Si tu es nouveau sur cette chaîne, je suis Lionel Froidure, karateka. Mon but est de t’aider à progresser en dehors du dojo. De te donner des pistes de réflexions, de travail. Rejoins nous en t’inscrivant à la chaîne et n’oublie pas de cliquer sur la cloche pour être notifié des nouvelles vidéos.
La tradition, c’est quoi ?
D’après le Larousse, c’est une manière d’agir ou de penser transmis depuis des générations à l’intérieur d’un groupe. La tradition n’est donc pas forcément basé sur un fait historique mais des faits ou pensées transmises et le plus souvent oralement.
La tradition du karaté, remonte à quand ? Mais avant de s’appeler karate, c’était To-de, la main de Chine. Peut-on dire que c’est la même tradition ou ca en est une autre ?
Le mot karate est arrivé avec Funakoshi Gichin sensei lorsqu’il arriva de son île natale Okinawa sur Tokyo pour promouvoir son art. Si on s’arrête sur ce fait historique, le karaté à pour tradition d’être japonais. Mais ce n’est pas le cas, c’est Okinawanais.
On sait que le style karaté shotokan vient de Gichin Funakoshi, c’es un fait. donc quand on dit que l’on fait du karaté traditionnel shotokan, cela revient à dire que l’on fait du karaté de Funakoshi sensei. Encore une fois, ce n’est pas le cas. Le karaté de Funakoshi sensei et celui d’aujourd’hui est bien différent sur beaucoup de points. Ici n’est pas le but de parler de ces points. Le shotokan a évoluer. Et ce, depuis sa création première partie du 20è siècle.
Si on regarde sérieusement sans jugement d’aucune sorte tous les grands sensei de karaté shotokan comme Kanazawa, Kase, Shirai… Ils sont tous shotokan et pourtant, ils ont leur propres shotokan.
Chacun est parti d’un abécédaire classique JKA pour au final évoluer vers leur karaté. Ce n’est pas pour rien que l’on entend souvent les anciens dire qu’un jour, on pratiquera « notre » karaté. Non pas dans le sens de créer notre propre style, mais de se l’approprier.